Faut-il maintenir le huis-clos des délibérations de la commission de concertation ?

https://www.ieb.be/2976
20 janvier 2011

L’avis des intervenants va majoritairement dans ce sens. Pourtant, la commission de concertation, pensée dans le cadre plus large de la démocratie urbaine, pourrait être considérée comme un lieu d’apprentissage où demandeurs et riverains ont tout intérêt à comprendre les rapports de force qui la constitue ainsi que les raisons profondes d’une décision. Mais l’idée fait débat, y compris au sein d’IEB ! Les fonctionnaires, eux, la voient également d’un mauvais œil, à cause de la peur de se voir soumis à des pressions importantes. Une vraie question qui en appelle une autre : un fonctionnaire doit-il obéir aux injonctions d’un ministre de tutelle, parfois à l’encontre des principes du bon aménagement d’un lieu ou du respect des règles ?

Des lobbyings importants s’exercent bien en amont de la concertation et seule une petite part de ceux-ci est parfois perceptible lors de la réunion de la commission. Encourager les membres de la commission à s’exprimer en public avant le huis-clos, pour expliciter leurs positions, est une façon de mettre partiellement à jour ces colloques singuliers qui se tiennent en amont.