Au cours de l’histoire d’IEB, le lien entre la santé et la ville a été observé à plusieurs reprises. Pour introduire ce dossier, on vous présente quelques articles qui illustrent l’évolution de la vision d’IEB sur le sujet.
Années 70
La problématique apparaît d’abord avec les nuisances qui agressent la ville : démolitions, chantiers, circulation automobile. IEB dénonce mais produit en même temps des notices prodiguant des conseils à la rénovation dont l’isolation contre le bruit.
Années 80
Poursuivant sur cette voie, IEB développe son action dans le domaine de l’environnement en analysant les nuisances qui guettent les habitants dans leur habitat. Une approche très scientifique vulgarise les problèmes menaçant le cadre de vie personnel (peintures, plomb, détergents, amiante, CO...). Les produits bio sont dans l’air du temps.
Années 90
L’approche personnalisée (entretemps IEB a contribué à la création du Centre Urbain) a cédé le pas à une approche plus globale : on examine les rapports entre la répartition géographique des nuisances et les différents secteurs de Bruxelles pour constater que polluants et intoxications sont les plus élevées dans les quartiers pauvres de la région.
Années 2000
De nouvelles formes d’organisation de citoyens apparaissent face à des enjeux globaux : les nuisances aériennes, les ondes électro-magnétiques. IEB adopte aussi de nouvelles formes d’action : les recours auprès du Conseil d’État.
Au fil du temps, l’approche d’IEB dépasse le domaine des nuisances pour prendre en compte les facteurs (sociaux, économiques, culturels, urbanistiques,...) qui déterminent en dernière analyse la qualité de l’environnement et de la santé.