Voiture « zéro émission », construction « durable », énergie « renouvelable » : à la faveur de la crise écologique, de nombreuses mesures sont initiées ou soutenues par les pouvoirs publics afin de répondre aux désordres environnementaux, voire modifier notre rapport à l’environnement.
Quels sont les ressorts de ces politiques dites vertes ? En quoi sont-elles problématiques au regard de l’ampleur de la crise écologique ? Est-il possible de régler la question environnementale à travers l’innovation technologique et les mécanismes du marché ? C’est à ces questions que le prochain Bruxelles en mouvements, qui paraîtra début novembre, se propose de répondre, et ce à travers plusieurs études de cas : la voiture électrique, l’éolien en milieu urbain, les certificats verts et la démolition-reconstruction du bâti bruxellois.
Dans le cadre de la sortie du journal, IEB organise une soirée d’échanges où interviendront Daniel Tanuro, ingénieur agronome et auteur de L’impossible capitalisme vert, Marie Hanse de la Fédération des Services Sociaux ainsi que Romain Gelin, auteur de l’article L’environnement encastré dans le marché, paru dans le Gresea Échos n°105, mars 2021, Peut-on concilier économie et écologie ?. Après une séance de questions-réponses, le Dr. Lichic nous présentera une conférence Pataphysique et alcoophile intitulée « Extension du domaine du Greenwashing : vers un élargissement des possibles ».