L’enquête publique sur le Plan d’Aménagement Directeur (PAD) Josaphat s’est elle aussi clôturée ce lundi 2 décembre. Pour IEB et les riverains rassemblés dans le Comité de la Friche Josaphat, la transformation projetée du site de l’ancienne gare de triage Jospahat, est un exemple... à ne pas suivre : sur-densification, biodiversité sacrifiée, mobilité enclavée et peu ambitieuse dans les alternatives à la voiture.
Les 33,5 hectares du site dans sa forme actuelle recèlent une biodiversité exceptionnelle qui sera sacrifiée peu ou prou. Seuls 4,5 hectares d’espaces verts accessibles au public (pelouse, sport et plaine de jeux) seront conservés. Leur qualité en terme de « renforcement de la biodiversité » est quasi nulle. IEB préconise le maintien de la moitié de la superficie du site en zone de friche à haut potentiel écologie et ce, d’un seul tenant.
Outre que les statistiques démographiques ont été revues à la baisse par le Bureau du Plan, la densification telle que projetée ne permet pas d’apprécier l’équilibre prétendu entre les équipements en services et les futurs ménages qui occuperont les 1 600 logements prévus. Le détail des logements en terme de nombre de chambre(s) n’est pas précisé. Il est dès lors impossible d’apprécier si la taille des logements répondra aux besoins des Bruxellois·e·s.
Par ailleurs, le projet mise sur la réalisation de 55% de logements privés et 45% de publics. IEB estime que le foncier public régional doit être consacré à la réalisation de projets comportant 100% de logements publics. Un levier que la Région devrait utiliser sur tout le foncier public pour résorber la carence régionale en matière de logements sociaux. Objectif en accord avec la déclaration de politique régionale.
- Lire l’avis d’IEB.
- Lire aussi les lettres de remarques du Comité de la Friche Josaphat, les avis de Natagora, de la CEBE et de la commune de Schaerbeek.