Inter-Environnement Bruxelles
© IEB - 2021

Non à l’élargissement du ring de Bruxelles

Ring de Bruxelles © Commission européenne - 2023

Les citoyen·nes flamand·es et bruxellois·es veulent un air sain, la conservation des animaux protégés et pas d’extension du ring de Bruxelles.

Avec le scénario privilégié du ring de Bruxelles, la Flandre opte pour plus de sécurité routière, mais néglige l’air sain, met en danger la forêt de Laarbeek, les floordambos et la souris à gland, et refuse catégoriquement d’aligner ces travaux sur ses objectifs climatiques. Comme les citoyens bruxellois et flamands et la nature souffrent de ce scénario, BBL, Bral, NDM, Fietsersbond, Greenpeace, Natuurpunt, Dryade vzw, Vogelbescherming, IEB, ARAU, GRACQ déposent une objection.

« Il est incompréhensible que l’impact de la tarification routière et d’un transfert modal ambitieux n’ait pas été étudié. Le scénario d’un transfert modal ambitieux n’a même pas été calculé. Il semble que la Flandre ne voit dans le béton supplémentaire qu’une solution pour le périphérique de Bruxelles »
- Marie Desrousseaux, Bond Beter Leefmilieu

« En conséquence, la Flandre ne se contente pas d’ignorer ses propres objectifs climatiques, elle en fait porter le fardeau aux citoyens bruxellois. Les enfants de l’école des Prés Verts de l’avenue de l’Arbre Ballon devront respirer chaque jour davantage de substances nocives. La pollution sonore augmentera également dans les environs immédiats du périphérique. Bref, la qualité de vie des Bruxellois se dégradera alors qu’ils ne bénéficieront pas des avantages. »
- Lieselotte Gevens, BRAL

« La forêt de Laarbeek, comme d’autres forêts voisines, sera encore plus affectée par l’azote. Cependant, son impact n’a pas été examiné dans l’EIE. Pour d’autres réserves naturelles comme la forêt de Floordam, les dommages causés par les émissions d’azote supplémentaires semblent inévitables et irréparables »
- Dries Verhaeghe, Dryade vzw

« C’est une bonne chose qu’en plus des travaux routiers, l’attention se porte sur l’amélioration de l’infrastructure cycliste et la réalisation du Brabantnet. Cependant, ces éléments ne doivent pas être utilisés comme un passeport pour réaliser les travaux. La mobilité durable se suffit à elle-même et peut en fait supprimer le besoin d’infrastructures routières supplémentaires. Nous demandons donc au gouvernement flamand de réaliser le transfert modal dans cette perspective, également dans le Vlaamse Rand. La solution au problème des embouteillages n’est pas d’avoir plus de voies, mais plus d’infrastructures pour les piétons et les cyclistes et des investissements dans les transports publics de haute qualité et la mobilité partagée »
- Matthias Vermael, Netwerk Duurzame Mobiliteit

« Nous savons depuis longtemps que l’augmentation du nombre de voies ne fait qu’attirer plus de trafic et ne résout donc pas les embouteillages. Il est incompréhensible que les études n’aient pas tenu compte de cet effet dans leurs calculs. Le plan de la Flandre est en contradiction avec la stratégie de la Région bruxelloise visant à réduire l’utilisation de la voiture. »
- Damien Delaunois, Inter-Environnement Bruxelles