Le 24 avril passé, IEB participait à une première marche contre les exclusions du chômage à travers les communes de Bruxelles-ville, Saint-Gilles et Forest. Malgré la pluie et le vent, celle-ci avait réuni plusieurs centaines de personnes sur un long parcours d’une dizaine de kilomètres, parsemé d’arrêts et de prises de parole.
Devant l’ONEM, Actiris, les CPAS, les Missions locales et des lieux de solidarité comme le DK ou des centres d’accueil, des personnes concernées (usager·es, travailleur·euses, bénévoles, syndicalistes, présidentes de CPAS…) ont fait résonner les échos du terrain. En effet, les mesures annoncées par le gouvernement Arizona provoqueront des dizaines de milliers d’exclusions du système d’allocations de chômage, rien qu’à Bruxelles. Tout ceci au nom d’une doctrine de chasse aux précaires qui a montré encore et encore, de réformes en mesures de « remise à l’emploi », qu’elle ne débouchait sur rien, à part plus de précarité.
Au-delà des drames humains qui seront immanquablement causés, ces exclusions font peser une menace grave sur notre ville-Région. En effet, ce sont les communes bruxelloises, à travers leurs CPAS, en particulier ceux des communes les plus populaires, qui devront absorber le choc financier et social du détricotage fédéral de la solidarité. Il s’agit, ici aussi, d’une attaque de l’Arizona contre Bruxelles et les Bruxellois·es.
Le mardi 3 juin aura lieu l’acte 2 de cette mobilisation, qui nous fera traverser les communes d’Ixelles et d’Etterbeek. Une nouvelle fois, soyons donc nombreux·ses à marcher avec ou sans pluie, chomeur·euses ou pas. Pourquoi ? Pour un commun, la sécurité sociale. Et pour notre ville et ses habitant·es.