Aujourd’hui des témoins ou des victimes de violence policière utilisent leurs téléphones pour prendre la parole par leurs images. Mais quel est l’impact de ce point de vue longtemps invisible ? Que se passe-t-il quand les surveillés se mettent à surveiller les surveillants ?
Face au panoptique des caméras policières (caméras de surveillance, bodycams, drones), un contrechamp s’est développé depuis une dizaine d’années, celui des images issues de téléphones brandis par des témoins, des passant·es, des contrôlé·es, des victimes de violences policières. Comment ces images produisent-elles des contre-récits et en quoi ces récits aident-ils face aux violences policières ?
Le copwatching, littéralement « regarder / surveiller les flics », désigne la prise de vue et la diffusion d’images de policier·es dans l’exercice de leur fonction. Ce terme renvoie à une pratique développée initialement dans les années 1990 aux États-Unis : des équipes volontaires patrouillaient dans les quartiers pauvres. Elles suivaient la police pour contrôler son action avec des caméras vidéo décorées d’autocollants « Protéger et servir », en référence aux écussons de la police étasunienne.
Depuis 2011 et la généralisation des smartphones, permettant à tout un chacun d’avoir une caméra légère constamment sur soi, la pratique de filmer la police s’est considérablement développée, prenant davantage la forme d’une action individuelle que d’une organisation collective. Un contrechamp se dessine face aux images de surveillance. Steve Mann [1] proposa dès 2006 le terme de « sousveillance » pour qualifier cette dynamique. En filmant les interventions de la police, les contrôlé·es, ou les manifestant·es, se protègent et reprennent un rôle d’acteurs et d’actrices : « Filmer l’événement introduit certes la menace d’une potentielle visibilité publique, mais elle restitue d’abord à celui ou celle qui subit le contrôle un statut de sujet de droit [2]. »
Des Gilets jaunes en France à George Floyd aux États-Unis, ces images sont devenues « l’arme des désarmés [3] ». Face à cette profusion d’images, l’enjeu réside alors dans le stockage, le recensement et la diffusion de ces images : les invisibles, non seulement se rendent visibles, mais organisent également un contre-récit face au récit de la police, de la justice, des politiques avec la diffusion de ces images. Cet article esquisse les mécanismes qui sous-tendent la construction de ces contre-récits, afin d’en saisir les impacts mais aussi les limites.
Les images de violences policières filmées au téléphone par des témoins ou les victimes ellesmêmes portent dans l’espace public une représentation directe des premier·es concerné·es, et nécessitent généralement une collaboration entre différent·es acteur·ices pour toucher une audience conséquente. La manière dont une image est rendue publique contribue à la construction des contre-récits. Ceux-ci n’ont pas les mêmes caractéristiques selon la chaîne de diffusion (réseaux sociaux, journalisme, contreexpertise, etc.) et leurs finalités (sensibiliser l’opinion publique ou contribuer à une procédure judiciaire).
Juridiquement, les images peuvent être constituées comme preuves si elles font partie « d’un faisceau d’indices convergents » [4], mais pour notre part nous les abordons comme une trace – avec une construction, des limites techniques et un point de vue situé. Dès lors, à chaque étape de la lecture d’une image, s’opère un travail de reconstitution de la trace au sein d’un récit pour lui conférer un sens, une lecture et une valeur de preuve. Voici trois exemples d’espaces de diffusion de ces images qui induisent des langages et esthétiques différenciés.
Des Gilets jaunes en France à George Floyd aux États-Unis, ces images sont devenues « l’arme des désarmés ».
En Belgique, le groupe indépendant de recherche Retrace a vu le jour en novembre 2023. À la suite de Forensic Architecture [5] et de l’ONG Index [6], leur objectif est de proposer des contre-enquêtes à partir de sources ouvertes comme les vidéos filmées par des passant·es : « L’approche contreforensique dans laquelle nous nous inscrivons tend à inverser la direction du regard forensique officiel afin de le retourner contre les institutions étatiques et contester le quasi-monopole de celles-ci sur les procédures permettant la manifestation de la vérité [7]. » Ce groupe a ainsi publié en novembre 2023, en collaboration avec le journal Le Soir, une enquête vidéo sur les conditions de la mort de Ouassim et Sabrina en 2017. C’est un ensemble de codes avec une esthétique propre qui se développe dans ces contre-enquêtes : les images de sousveillances sont intégrées à une vidéo qui inclut des reconstitutions 3D et des documents de l’instruction, le tout guidé par une voix off.
Ce ne sont généralement pas les mêmes personnes qui produisent les images et qui permettent leur viralité sur les réseaux sociaux. Le journal Le Monde analysait ainsi les images de révolte qui circulaient sur Snapchat suite à la mort de Nahel M., tué par une balle à bout portant tirée par un policier en 2023 en île-de-France : « Si ces contenus finissent par se répandre en ligne, c’est surtout grâce à certains comptes-clés, qui se chargent d’agréger les vidéos issues des comptes privés [8]. » Le récit se construit selon les choix « éditoriaux » du compte agrégateur, son activité et son panel de vidéos et selon les métadonnées visibles qui accompagnent la vidéo (commentaire, légende, titre, tag).
La manière dont une image est rendue publique contribue à la construction des contre-récits.
Dans les procédures judiciaires, les images filmées au téléphone par des passant·es ou par les contrôlé·es sont généralement davantage mobilisées par la partie civile pour essayer de prouver la violence des policier·es, que par les avocat·es des policier·es. Contrairement aux images policières qui arrivent dans les mains des juges sous la forme de captures d’écrans légendées [9], les avocat·es essayent de faire visionner ces vidéos de smartphones pendant l’audience. Mais cela n’est pas réglementé et dépend du bon vouloir du juge, et les avocat·es doivent apporter leur propre matériel car en Belgique les salles ne sont pas pourvues de matériel de projection.
Les vidéos – montrées en audience ou bien jointes au dossier – sont inscrites dans la production du récit judiciaire : les images font partie des éléments mobilisés à charge ou à décharge, et sont soumises à un jeu d’interprétations face aux magistrat·es.
Ces circuits de diffusion (web, journalistiques, judiciaires) ont donc chacun leur moteur et esthétique propres au service de la construction d’un récit. Pour autant, la logique Open source à l’œuvre dans ces trois modes de diffusions permettent non seulement que ces images soient accessibles mais aussi de pouvoir remonter à la source de la vidéo (pour vérifier son intégralité, savoir où et qui l’a filmée etc.) contrairement aux images produites par la police. En outre, ces différents usages des vidéos ne s’excluent pas les unes les autres, au contraire, et une affaire qui aura été très relayée grâce à des images virales sur les réseaux sociaux pourra avoir d’autant plus l’attention des magistrat·es si elle est jugée.
1. Du côté des tribunaux
« En Belgique, une personne qui est victime de violence illégitime par des membres des forces de l’ordre se voit souvent dépourvue de voies de recours, les dossiers étant régulièrement classés sans suite ou, lorsqu’ils ne le sont pas, ils n’aboutissent que très rarement à une condamnation [10]. » Pour autant, sans images, les policier·es sont encore moins condamné·es. C’est ce dont témoigne l’avocat Alexis Deswaef : « Ça fait plus de 10 ans que je défends des victimes de violences policières et le constat que je porte c’est que les images sont essentielles parce qu’on peut avoir de très bons dossiers, ça sera très difficile d’obtenir la condamnation des policiers en question s’il n’y a pas d’images [11]. »
Les vidéos de sousveillances ont l’avantage d’être accessibles pour la partie civile contrairement aux images de vidéosurveillance (bodycams, drones, caméras de surveillance), et si les policier·es sont rarement condamné·es, ces images permettent, a minima, d’ouvrir des instructions ou de disculper les victimes des fausses accusations dont elles font généralement les frais.
Ouvrir une instruction : Avril 2020, alors que Bruxelles était encore confinée, A.J., un migrant soudanais sans-papiers, a été violemment agressé par des policiers. Il a été frappé pendant son arrestation puis dans le fourgon des policier·es. Le traçage GPS a par ailleurs montré que ces derniers ont cherché une place sombre et discrète pour le relâcher, puis l’ont encore gazé. Il y a fort à parier que le statut de A.J. aurait encore davantage contribué à l’invisibilisation de ces violences. Mais elles ont été filmées et un « compte agrégateur » a rapidement diffusé la vidéo sur les réseaux sociaux. Le bourgmestre de Bruxelles est intervenu pour demander qu’une instruction soit ouverte. La saisie des téléphones et l’analyse des comptes WhatsApp des policiers ont montré que les policiers se sont accordés sur un récit mensonger des événements. L’avocat de A.J., Alexis Deswaef, commente : « Je crois que la médiatisation et le fait que ça a été mis sur Facebook ont forcé le Procureur à réagir et la police a tout de suite ouvert une enquête disciplinaire. Ça a suscité beaucoup d’émoi… le bourgmestre s’est saisi du dossier, et c’est clair que ça a joué, s’il y avait pas eu ça, peut-être qu’on n’en aurait jamais parlé. » La Cour d’appel correctionnelle de Bruxelles a condamné en mars 2022 le policier incriminé à un an de prison avec sursis et 1 600 € d’amende.
Les images de sousveillance qui arrivent dans les mains des avocat·es aident à disculper les victimes.
Les images ont dans ce cas permis qu’il y ait une enquête. Si la peine prononcée peut paraître légère, chaque condamnation de policier·es représente malgré tout un précédent en Belgique.
Disculper d’accusations de rébellion : Systématiquement, pour se protéger, les policier·es portent plainte contre les personnes qu’iels frappent. L’avocate Joke Callewaert explique : « En fait, la plupart des dossiers dans le cas de violences policières, ce sont des dossiers de jeunes qui sont poursuivis pour rébellion après avoir subi des coups de la part des flics. […] Ce ne sont pas des peines très lourdes, mais elles ouvrent un casier [12]. » Généralement, des personnes poursuivies pour rébellion s’inscrivent dans un dispositif de citation directe à comparaître, sans enquête menée par un·e juge d’instruction, avec une convocation au tribunal deux semaines après, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour se défendre. Les images de sousveillances qui arrivent dans les mains des avocat·es aident à disculper les victimes.
L’avocat Vincent Lurquin a ainsi raconté une affaire dans le cadre de laquelle de telles images se sont avérées extrêmement utiles. Une descente de policiers avait eu lieu à Beekkant (Molenbeek) pour des contrôles d’identité. Un jeune garçon était accusé d’avoir blessé un policier de manière grave ; il avait été arrêté et déféré devant un juge d’instruction. Entre-temps, ses amis avaient montré à l’avocat des vidéos qu’ils avaient prises ce jour-là : « J’ai montré ça au juge qui a éclaté de rire car on voyait très bien que c’était le policier qui courait après les jeunes et que c’est le policier qui donnait des coups, genre kung-fu. […] le jeune a pu sortir, il a été acquitté [13]. »
Les images de sousveillance sont accessibles pour les avocats·es et elles jouent un rôle pour ouvrir une affaire ou pour faire entendre la parole de ces jeunes. La situation revêt cependant un caractère légèrement cynique car, de fait, ces vidéos semblent davantage permettre que des victimes de violences policières ne soient pas poursuivies, que d’amener à la condamnation des policier·es.
Systématiquement, pour se protéger, les policier·es portent plainte contre les personnes qu’ils frappent.
2. Du côté de la société civile
Cependant, ces vidéos rendent visibles les violences policières et interpellent ceux et celles qui ne les vivent pas.
Juin 2023, Nanterre (en région parisienne), France. Nahel M., âgé de 17 ans, est tué d’une balle tirée à bout portant par un policier. Les policiers présents invoquent la légitime défense, affirmant que la voiture conduite par Nahel leur a foncé dessus. Mais une vidéo apparaît, révélant le mensonge policier : on y voit la voiture à l’arrêt, puis démarrant doucement dans le sens inverse des policiers, et l’un des policiers tirant à bout portant en direction du conducteur. La diffusion de ces images suscite l’indignation et la France s’embrase. Pendant plusieurs jours, la révolte jaillit dans plus de 300 villes françaises. La colère se propage en Belgique. Cette séquence remet sur le devant de la scène médiatique et politique les violences policières, et plus largement les violences et discriminations raciales et sociales que vivent les populations des quartiers populaires.
Les images sont au cœur de cet événement. Il y a la vidéo de la mort de Nahel. Cette image qui déconstruit le récit mensonger policier, et qui, dans un même mouvement, remet en question tous les récits policiers précédents qui invoquaient la légitime défense pour inverser les responsabilités. Au centre de la colère, il y a cette image, mais aussi toutes les images qui n’existent pas : « Sans la vidéo, Nahel n’aurait été qu’une statistique » peut-on lire un peu partout. Quinze jours avant, Alhoussein Camara, 19 ans, a été tué par la police à Angoulême dans des circonstances très similaires. Il n’y avait pas d’images, et la version policière qui invoque la légitime défense face à un refus d’obtempérer, n’a pas pu être remise en cause.
Il y a ensuite les images des révoltes qui circulent sur les réseaux sociaux et qui effraient les politicien·nes au point d’amener le président Macron à « appeler les grandes plateformes à retirer les “contenus les plus sensibles”, tout en leur demandant de collaborer pour identifier ceux “qui utilisent ces réseaux sociaux pour appeler au désordre ou pour exacerber la violence” » [14]. Les images font peur : elles sont des témoignages, mais aussi des appels, des images agissantes.
15 août 2020, Parvis de Saint-Gilles, Bruxelles, Belgique. Trois femmes sont harcelées par un homme. La police intervient et se concentre sur le non-port du masque par les femmes. Elles sont arrêtées et brutalement violentées : lésions au cou, contusion à l’épaule, poignet cassé. Sur le moment, la commissaire commente : « En même temps, avec des tenues comme ça, il ne faut pas s’étonner. » Par la suite, dans la presse, la police a signalé que les trois victimes étaient en « tenue légère ».
Des témoins ont filmé la scène, l’un s’est vu saisir son téléphone, l’autre a été poursuivi jusqu’à chez lui, embarqué au commissariat où les policiers lui ont écrasé les parties génitales pour le forcer à effacer les vidéos [15]. Une vidéo de l’arrestation des femmes a quand même réussi à circuler sur les réseaux sociaux. Elle a été complétée par leur témoignage et ceux des filmeurs maltraités. L’arrestation violente des femmes et son traitement sexiste ont suscité l’indignation. Une manifestation pour la dissolution de la brigade incriminée, la brigade UNEUS [16], s’est déroulée quelques jours après. Elle a marqué le début d’une convergence des luttes, notamment entre des groupes féministes et le collectif des Madrés, qui, depuis 2018 combat les violences policières que subissent les jeunes à Saint-Gilles [17]. La mobilisation a pris de l’ampleur, et cette lutte locale s’est avérée victorieuse avec la dissolution de la brigade UNEUS en 2022.
La mobilisation a pris de l’ampleur, et cette lutte locale s’est avérée victorieuse avec la dissolution de la brigade UNEUS en 2022.
S’il s’agit clairement d’une séquence où le contre-pouvoir a été effectif, le rôle des vidéos est difficilement mesurable. Elles ont probablement aidé à visibiliser les violences que subissaient au quotidien une partie de la jeunesse du quartier et à sensibiliser des habitant·es. Le rapport de force s’est inversé, et alors que le collectif des Madrés étaient raillé par le bourgmestre Charles Picqué lors de leur première interpellation au conseil communal en 2018, en 2020 celui-ci dû être suspendu face à la pression collective. Encore une fois, ce rapport de force se ressent dans l’expression de la peur du côté des politiques : à la suite de la diffusion des images de l’arrestation musclée des femmes, Charles Picqué déclare : « La police n’a toujours pas compris que la bataille de la communication s’engage aussi sur les réseaux sociaux. […] On doit être à égalité sur le plan des témoignages par l’image. » L’année d’après, il débloque un budget colossal pour développer l’usage des bodycams dans la commune.
Le meurtre de Nahel ou l’arrestation de ces femmes à Bruxelles : les faits, leurs impacts, les pays et les contextes politiques ne sont pas les mêmes. Ces événements et ces images ne sont pas cités pour être comparés, mais ce sont des exemples où un événement, sa captation et la diffusion des vidéos ont provoqué quelque chose.
Ces images interpellent et, parfois, permettent des mobilisations. Ces mobilisations peuvent prendre la forme de révoltes urbaines, de manifestations, d’interpellations communales ou de soutien aux procédures judiciaires.
Pour autant, certaines limites quant au rôle et à l’impact des images de sousveillances sont à souligner :
Il semblerait que la police soit majoritairement perçue à travers le prisme de sa mission première : protéger. Il est alors difficile d’imaginer, pour beaucoup de personnes, que cette mission soit souvent dévoyée, au point que la police soit dangereuse pour une partie de la population. Il est alors nécessaire de proposer un contrepoint aux récits dominants. Les images, lorsqu’elles ne sont pas produites par la police, peuvent aider à rendre visibles les violences policières : cela permet alors une maîtrise de la production d’images, du point de vue adopté, et de leur chaîne de diffusion. Cependant, les images ne se suffissent pas à elles-mêmes : elles doivent être resignifiées, notamment pour apporter une lecture qui prenne en compte les rapports classistes et racistes qui sont à l’œuvre, aussi bien dans la dynamique systémique des violences policières que dans le traitement des images de ces dernières.
Les images de sousveillances sont alors centrales pour appuyer les contre-récits qui dénoncent ces violences sur les réseaux sociaux, dans des contre-enquêtes journalistiques, dans des expertises scientifiques ou judiciaires. L’impact de ces contre-récits semble cependant davantage se situer au niveau de la sensibilisation de la société civile et de sa mobilisation, que du côté des procédures judiciaires et inculpations de policier·es incriminé·es. Mais la coexistence des différentes formes de contre-pouvoir se nourrissent souvent mutuellement.
« Combien de Nahel n’ont pas été filmés ? »
Ce texte est une synthèse de l’article « La guerre des récits » publié sur le site https://www.surveillances.be
La diffusion des images peut être source de litige et est soumise à une réglementation.
L’application du droit est à géométrie variable.
Ibrahima Barrie est mort en cellule après avoir été arrêté alors qu’il filmait une intervention de police sur un groupe de personnes migrantes à la gare du Nord. De nombreuses personnes voient leurs téléphones confisqués, sont arrêtées, frappées ou tuées, parce qu’elles filment. Le contrôle d’identité pour arrêter une personne en train de filmer sert souvent de prétexte légal. Encore une fois, les jeunes personnes racisées sont davantage victimes de ces abus. C’est pourquoi, les images ont beau être utiles, cela peut être nécessaire d’être prudent·e pendant la prise de vue (ne pas être en situation d’outrage, rester discret·e, enregistrer directement en ligne avec Snapchat par exemple, etc.).
Sources : Mathieu Beys, Quels droits face à la police ?, Couleur livre, 2014 et Caroline Carpentier, avocate.
Voir aussi : policewatch.be & obspol.be
[1] Universitaire canadien, considéré comme le père de la technologie portable, il vit avec une caméra solidaire de son crane.
[2] A. GUNTHERT, « Filmer la police contrarie le maintien de l’ordre », blog L’image sociale, novembre 2012.
[3] D. DUFRESNE, Police, éd. La Fabrique, 2020.
[4] E. LEMAIRE, L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance, La Découverte, 2019.
[8] Le Monde, 30 juin 2023.
[10] Rapport d’analyse sur les bodycams de Police Watch (LDH), 2022.
[11] Entretien réalisé le 8 février 2022.
[12] Entretien réalisé le 10 mars 2022. Voir à ce propos l’arrêt Boutaffala : la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Belgique pour violation de l’art. 6 de la Convention européenne des droits de l’homme protégeant le droit au procès équitable.
[13] Entretien réalisé le 9 juin 2023.
[14] Le Monde, ibid.
[15] P. CISELET, « - de keufs + de meufs : des féministes contre les violences policières à Saint-Gilles », Bruxelles en mouvements n°310, 2021.
[16] La brigade UNEUS (Union pour un environnement urbain sécurisé) a été créée à l’initiative de la commune de Saint-Gilles en 2012.
[18] A. GUNTHERT reprend l’analyse de la chercheuse M. PRICE dans « George Floyd : les images de violence imposent-elles la vision des bourreaux ? », blog L’image sociale, 12 juin 2020.
[19] E. DEPRIS « Trauma Racial : l’impact du racisme sur la santé mentale », BePax, 21 décembre 2020.