Depuis quelques semaines, des dizaines de demandeur·euse·s d’asile ont été successivement expulsé·e·s du squat de la rue des Palais, des tentes installées au pied du Petit Château et enfin de l’Allée du Kaai, sans jamais recevoir de solution d’hébergement pour l’ensemble des demandeur·euse·s. Depuis le 12 mars, celles et ceux que la Ville de Bruxelles et la Région ont condamnés à la rue, occupent le futur centre de crise fédéral (9 bvd Albert II - 1210 St-Josse). Un contingent important de policier·es encercle depuis le bâtiment. Les personnes présentes sont pourtant porteuses d’un document attestant leur demande d’asile qui devrait leur donner droit à un accueil digne par l’État belge, selon les conventions internationales signées par notre pays.
Les marques de soutien à l’extérieur du bâtiment ainsi que le relais de l’information sont appréciés des occupant·e·s du bâtiment.