Inter-Environnement Bruxelles
© IEB - 2021

Étude sur l’exclusion par la pollution électromagnétique

© Pawel Kuczynski / Ensemble - 2023

Le Collectif « Solidarité contre l’Exclusion » est une Association sans but lucratif (CSCE-ASBL) reconnue en Éducation Permanente. Dans le cadre de ses activités, elle édite une revue trois fois par an, traitant des droits sociaux de manière large.

Nous avons publié un état des lieux concernant « L’exclusion par la pollution électromagnétique », en d’autres mots la difficulté pour les personnes souffrant des conséquences des rayonnements électromagnétiques -qui nous sont imposés- de maintenir leur vie sociale et professionnelle. Nous avons soumis ces constats à différentes instances et cherché des interlocuteurs pour tenter de faire le point sur la situation, et sur les connaissances de celle-ci, au sein de nos institutions. L’idée est également de trouver d’éventuelles pistes de solutions pour ces personnes, aujourd’hui totalement invisibilisées par les autorités belges.

La première partie des suites de ce dossier est parue dans le dernier numéro -le 110- de la revue Ensemble.

Dans cette dernière livraison, disponible en ligne sur www.ensemble.be, vous trouverez l’article

« L’exclusion par la pollution électromagnétique. Regards d’institutions sur l’électrosensibilité (I) », aux pages 86 à 95. Il présente la démarche pour cette suite, les endroits où les dossiers et la brochure ont été envoyés, et les réactions reçues par courrier, en replaçant bien entendu les interpellations dans le contexte de l’État des lieux.

Cet article « introductif » est suivi de trois entretiens signifiants pour l’analyse de l’évolution du sujet traité :

1. « Faire obstacle à la pleine et effective participation à la société provoque des inégalités », aux pages 96 à 102, une rencontre avec Véronique Ghesquière, cheffe du service « Handicap / Convention ONU » chez UNIA, institution publique liée au gouvernement, anciennement nommée « Centre pour l’égalité des chances ». Elle nous fait part des interpellations de personnes électrosensibles, de leurs démarches institutionnelles et de l’état de la situation.

2. « Nous sommes bloqués par la non-reconnaissance politique et scientifique du problème », aux pages 103 à 111, une rencontre avec Thomas Gérard, conseiller en prévention à la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien, qui s’est penché en interne sur la question de la pollution électromagnétique et a accompagné un travailleur dans ses démarches pour faire reconnaître ses problèmes de santé. Il nous parle d’électrosensibilité et des difficultés, pour les travailleurs et les syndicats, à faire reconnaître les maladies professionnelles, a fortiori lorsqu’il s’agit de « maladies émergentes ».

3. « Un petit havre de paix de paix électromagnétique en Gaume » aux pages 112 à 117, une rencontre avec Benoît Piedboeuf, bourgmestre MR de Tintigny, qui a pris l’intitiative de maintenir (à l’unanimité du Conseil Communal) une zone de sa commune préservée des rayonnements. Si c’est bien concret pour celles et ceux qui habitent là, cela reste cependant symbolique à l’échelle des électrosensibles de Belgique. Cependant, les réflexions de ce bourgmestre, membre du MR, ne sont pas banales dans le contexte politique belge.

Pour l’état des lieux, préalable à ce dernier dossier, nous renvoyons au numéro 105, « L’exclusion par la pollution électromagnétique. État des lieux (I) : Une vie sociale à rude épreuve », aux pages 42 à 60, accompagné des témoignages de médecins, « Des médecins décrivent leur électrosensibilité », aux pages 61 à 73 et au numéro 107, « État des lieux (II) : une vie professionnelle à l’arrêt ou poursuivie dans la souffrance » aux pages 50 à 69, accompagné d’un entretien détaillé avec une personne ayant obtenu en justice la reconnaissance de son incapacité de travail, « L’électrosensibilité au tribunal du travail », aux pages 68 à 81. Des dossiers introductifs au sujet ont également parus dans les numéros 104 et 102.

par Collectif Solidarité Contre l’Exclusion (CSCE-ASBL).