Une balade et une journée d’étude sur les quartiers durables a réuni différents acteurs autour du cas Tivoli ces 8 et 9 octobre derniers. L’occasion pour IEB de rappeler à quel point la « durabilité » et la « participation » sont trop souvent utilisés comme de simples arguments de marketing visant à légitimer les projets tant des promoteurs que des pouvoirs publics.
Le projet Tivoli viendra implanter un incubateur d’entreprises ainsi que 450 nouveaux logements (dont 30% de logements sociaux et 70% de logements moyens acquisitifs) dans un quartier dense, essentiellement composé aujourd’hui de ménages locataires à faibles revenus.
Se pose donc d’emblée la question de l’intégration de ce nouveau quartier au quartier existant. D’autant que la programmation du projet aura été définie sans les habitants, bien avant le lancement du processus participatif qui, deux ans après, en est encore à se demander sur quels aspects il pourra ou non peser. De fait, le permis de lotir délivré en 2011 fixe les affectations, les alignements et les gabarits...
Reste, de la part de Citydev, une volonté affichée de prise en compte des aspects environnementaux et un effort notable d’intégration d’un quota de 30% logements sociaux dans un de ses projets.