Reste que le gouvernement a décidé, juste dix jours avant les élections régionales, d’ouvrir une procédure de modification du PRAS, en arguant qu’il y allait de « l’intérêt général et de l’utilité publique ». Si cette procédure aboutit, le terrain sera situé, non plus en zone forestière, mais en zone d’équipement d’intérêt collectif ou de service public, compatible avec un parking.
Comme nous l’écrivions en juillet dernier, cet épisode illustre une fois de plus la primauté donnée à la rentabilisation d’un projet privé plutôt qu’à la préservation/restauration d’un patrimoine commun – la forêt – pour tous et toutes. La forêt se laissera-t-elle faire ? L’avenir proche nous le dira...
Plus d’infos
- Le résumé de la saga « Drohme » établi par des riverains du projet (octobre 2019).
- Notre analyse des enjeux du projet Drohme (juin 2018).