Bruxelles en mouvements n°281, avril 2016.
La qualification d’une ville sous le terme de « smart city » s’est transformée en quelques années, passant de simple appellation à la mode au « label de qualité » qu’il constitue aujourd’hui. Loin d’être une question qui se cantonne à l’environnement urbain, le lien entre ville et technologie met à jour un véritable projet de société.
La production croissante de données et de traces numériques, couplée à la surveillance permanente des espaces publics et privés, fait partie intégrante du projet « smart city ». Il importe dès lors d’être aux aguets : le numérique fait peser des menaces sur les libertés individuelles et le respect de la vie privée et il affecte directement l’usage des réseaux et donc de l’espace public.